Bon, voilà, l’hiver est fini, et il est temps de bailler, de s’étirer un bon coup et de sortir de longs mois d’hibernation ludique…
Jetons donc un œil sur les nouveautés, zappons d’entreprises en entreprises jusqu’à ce qu’un jeu nous paraisse suffisamment sympa pour en parler sur ce blog… Allez, je commence par Worthington, je regarde, et… me voilà attiré par une nouveauté à l’allure intrigante. Ce jeu a pour titre : GHOST PANZER
Tiens, tiens… arrêtons-nous un instant, et observons en détail…
D’abord ce titre, Ghost Panzers. Intéressant. Worthington fait des jeux souvent originaux, auraient-ils mélangé ici du bon Teuton des familles avec le retour des morts vivants ? Lisons les écritures (comme dirait mon fils) au dos de la boîte pour en savoir plus… Ah, ben non, rien à voir avec les morts vivants… Ces ghosts panzers (ainsi nommés du fait du fantôme dessiné sur le blindage) sont ceux de la 11ème Panzer Division, et le jeu va retracer l’histoire de cette formation, de 1941 à 1943. Notons d’ores et déjà, que historiquement, y’a de la matière : l’opérationTyphoon, le flanc sud de Kursk, Korsun, Case Blue, la tentative pour dégager Stalingrad, et autres…
La simulation de ces événements est censée être simple, les règles contenant peu d’exceptions (malgré l a présence d’infanterie, de blindés et d’artillerie). L’échelle est tactique, les pions représentant des « squads, » sans plus de précision. Probablement de l’ordre de 3-4 blindés, ou 15-20 hommes… Jetons un œil sur les pions, tiens, pour juger…
Sympas, mais sans doute pas plus que ceux de la série Conflict of heroes… La carte aussi est jolie, dans l’esprit ASL.
Les wargames proposent souvent 2 états aux unités (fraîche/fatiguée, intacte/endommagée). Ghosts Panzers en propose divers degrés. Combien ? Mystère, mais l’idée est intéressante, en espérant quand même que la réalisation de ces divers états ne soit trop lourde à gérer… Autre point digne d’intérêt : une unité n’effectuera de test de moral qu’à l’instant où elle recevra un ordre. Réussira-t-elle ce test et exécutera-t-elle l’ordre ? Ou pas ? Voilà un bon élément d’incertitude, et simulé simplement, semble-t-il. Dans le registre de l’incertitude, vous trouverez aussi des « dummies, »ces pions dont on ne sait s’ils dissimulent des troupes ou… du vent !
Il semblerait aussi que le jeu incite à la manœuvre, car le tir à distance est décrit comme étant peu efficace. Il ne faudra pas hésiter, après avoir immobilisé l’ennemi, à s’approcher de lui pour mieux le détruire.
Bref, l’ensemble paraît sympathique, et contient quelques éléments assez novateurs pour éveiller l’intérêt.
Si vous êtes amateur de tactique, de front de l’est et de blindés (et je crois qu’il y a un sacré paquet de candidats), et qu’en plus vous avez aimé le « Band of Brothers » original, ben il ne vous reste plus qu’à sortir les pépètes !!
Niveau matériel, voilà ce que vous aurez en échange :
14 cartes géomorphiques.
Des pions de 7/8’’ pour les troupes.
D’autres pions de 5/8’’ pour les marqueurs.
Des scénarios (nombre non indiqué) jouables en 1h00, 1h30.
Un livret de règles de 16 pages.
Des dés.
Allez, bon jeu, et à la prokaine…
Uphilit