STRATEGEEK

Le blog sur l'actualité du wargame sur table

Annoncé : Time of Crisis

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Ce matin, ayant un grand besoin de poésie et d’amour, je suis aller musarder sur le site de GMT. Sans surprise donc, au lieu de poésie et d’amour, j’ai trouvé une foultitude de jeux guerriers, dont l’un, annoncé dans leur P500, m’a paru assez intriguant. Du coup, pensant à nos chers gros velus de lecteurs (et oubliant définitivement de ce fait toute idée de poésie et d’amour), je me suis alors dit qu’il pourrait aussi vous intéresser. Et je vais donc vous rendre compte de ce que j’ai découvert… Retenez toutefois que la présentation donnée du jeu est encore un peu vague.

Le titre de cet article vous aura peut-être déjà permis de comprendre que le jeu en question s’intitule Time of Crisis.

Notons d’abord que les concepteurs de ce jeu sont Brad Johnson et Wray Ferrell, qui avaient déjà travaillé ensemble sur Sword of Rome (SoR), excellent jeu s’il en est. Intéressant. Le thème de ce Time of Crisis est encore la Rome antique, période qui semble donc particulièrement motiver nos 2 gaillards. Tant mieux, j’aime aussi ! Il s’agit ici de simuler la grande crise du IIIe siècle, cette période d’une cinquantaine d’années où l’Empire romain a bien failli sombrer, avant que Dioclétien ne rétablisse la barre. Là où SoR était un pur card-driven, l’idée des concepteurs est ici de mâtiner ce concept avec celui du deck-building. Sans doute un peu comme A Few Acres of Snow… En plus, une partie doit pouvoir être conclue en 2 heures, ce qui signifie un jeu aux règles abordables. Hum hum, on dirait qu’ils ont vraiment décidé de me caresser dans le sens du poil, ces deux-là !

Et puisque je suis tout émoustillé, je vous montre la carte sur laquelle nos cocos ont bossé…

TimeofCrisisMap-1024x662[1]

Les joueurs représentent les divers prétendants à la pourpre romaine, tous ces généraux et politiciens qui se trahirent et s’entretuèrent allégrement pour le pouvoir suprême. Les cartes peuvent être jouées pour lever des légions, prendre le contrôle de provinces et les améliorer, se battre (contre les barbares ou les autres joueurs) et -surtout- devenir Empereur. Cette dernière action est d’autant plus importante qu’elle est (semble-t-il) la seule à rapporter des points de victoire. Une fois Empereur, les points de victoires sont marqués pour toute action pro-romaine, alors que toute action menée à l’encontre des autres joueurs en fait perdre ! Voilà qui annonce quelques décisions déchirantes !! Je pense quand même qu’il me sera difficile de résister à l’extatique plaisir de poutrer BugDany, même si d’infâmes Germains assiègent, voire pillent, Rome !

Au début du jeu, chaque joueur se voit attribuer une zone sur la carte et un deck spécifique relativement faible. Il lui reviendra évidemment d’améliorer cette médiocre situation en prenant le contrôle d’autres zones, en créant des légions, en développant ses partisans… Comme dans tout bon card-driven, les choix proposés par chaque carte sont multiples (points d’action, événements…). Il y a 3 types de points possibles. Les points bleus représentent l’influence du Sénat romain, ils autorisent la prise de contrôle de provinces sur la carte, lesquelles provinces permettent à leur tour d’obtenir des cartes et de scorer des points de « Legacy » (autrement dit, des points de victoire) pour le contrôle de provinces italiennes.
Les points rouges représentent l’influence militaire, le placement et le déplacement des armées. Vos armées vont défendre l’Empire, mais aussi vous permettre de contrôler les provinces (et les points… cf ci-dessus).
Les points jaunes représentent votre influence et votre popularité à Rome. Ils offrent des capacités défensives en vous permettant de développer les provinces que vous gouvernez, ce qui vous apportera du soutien supplémentaire. Une autre façon de prétendre au trône…

A la différence d’un card-driven traditionnel, les cartes ne sont pas tirées aléatoirement du deck, mais choisies par les joueurs. Toutefois, les cartes devant toutes apparaître tôt ou tard, il faudra bien gérer son paquet et de ce fait bien planifier sa stratégie. Il est également possible de se débarrasser de cartes devenues obsolètes, en utilisant des points d’action particuliers.

Pour finir, je préciserai que, sans surprise vu l’échelle du jeu, la carte est « à zones. » Le mouvement est apparemment très simple à gérer. Les guerres civiles font rage, les populaces se révoltent, les Prétoriens mettent leur zone, l’inflation fout le bordel, et les barbares, bien entendu, s’amusent comme des petits fous à ravager et piller vos frontières, sans parler de violer vos femmes…

Et dire que je cherchais amour et poésie…

 

Allez, à +

Uphilit

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Cette entrée a été publiée le décembre 31, 2014 par dans GMT Games, et est taguée .
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